L’interview Chillax : MTBK. Clothing !

Vous l’avez remarqué, les nouvelles « petites » marques liées à l’univers du skate font désormais légions. Que se soient autour des planchons ou des sapes, nombreux sont ceux à se lancer dans le game, pour le meilleur et pour le pire. Avec pas mal de débrouille et une durée de vie parfois limitée, ces nouveaux projets issus de la skate culture font du bien au business, en insufflant un vent de fraîcheur et de créativité là où les « gros poissons » auraient tendance à se reposer sur leurs lauriers. Ces initiatives ont pour point commun de porter des influences diverses, uniques, qu’elles cherchent à faire découvrir aux autres, juste pour le plaisir.

mtbk clothing

Dans ce registre, une marque vient d’apparaître du fin fond de la France : MTBK. Clothing ! Créée par des passionnés issus d’horizons différents, MTBK. propose un univers unique, à cheval entre un monde parallèle, obscure et le notre. Bien plantée sur ces deux jambes, la marque développe des frusques avec des graphismes particulièrement chiadés et mystérieux, ce qui nous a amené à interroger l’un de leurs gourous, Avius Animus !

Chillax : MTBK, ça veut dire quoi au juste ?

Avius Animus : MTBK c’est quatre lettres, quatre symboles pour les quatre personnes qui sont à la base du projet. La signification en est propre à chacun, à travers des objectifs et des idéaux qui se rejoignent et qui forment une entité unique. Me concernant, je dirai que ça se situe entre la prise de Conscience du Corps et de son Savoir intérieur, et la connaissance des subtilités de l’Esprit… Bon j’ai quasiment tout dit, suffit de la faire anglophone… (Rires).

Pourquoi avoir créé une marque de sape ?

Le premier moyen d’expression de l’individu passe aujourd’hui par sa manière de s’habiller. Avant même de parler, d’exprimer qui on est avec des mots, une idéologie, un style de vie, on exprime qui on est à travers les vêtements que l’on porte. Créer une marque de vêtements c’est agir directement à la source, en affirmant notre volonté de voir les gens exprimer leur personnalité et s’approprier nos symboles.

Quels sont vos influences ?

Comme on est quatre, chacun amène ses influences, même si on retrouve des éléments communs : l’ésotérisme et la connaissance de soi et du monde d’une part, la culture underground d’autre part, et d’une manière générale tous les libres penseurs et acteurs créatifs, que ce soit dans la mode, la musique, les arts ou le sport. Me concernant, le message est clair : pousser les gens à chercher en eux même les réponses à leurs questions à travers l’introspection et le langage symbolique, utilisé depuis la nuit des temps pour s’adresser directement à l’inconscient de l’individu.

Une vidéo publiée par Mtbk. Clothing (@mtbk.clothing) le 28 Juil. 2016 à 1h18 PDT

Côté production, ça se passe comment ?

On a débuté par des t-shirts et des casquettes, et on compte enchainer avec des hoodies, plus d’autres accessoires… la gamme va se développer petit à petit, autour du prêt à porter mais aussi des petits éléments qui font notre quotidien, et qu’on aimerait avoir à notre image… Vous pouvez checker l’avancée des choses sur le facebook et le site internet. Pour la prod on fait marcher les entreprises locales de notre pays d’origine (la Franche Comté ma gueule !).

Comment vous êtes vous répartis le boulot ?

On a démarré à quatre, pour l’instant les rôles se complètent encore, mais on a le spécialiste du graphisme, celui de la vente, celui du marketing, et le business manager… Mon rôle principal est le travail de l’image de la marque (logo, branding, designs). C’est vrai qu’au début j’étais sur différents fronts : le lancement, le positionnement et la stratégie de la marque, aidé par mon expérience passée dans les entreprises de surfwear et streetwear. Petit à petit les rôles ont étés distribués.

C’est quoi les projets pour l’année en cours ? Des collabs ? Des events ?

Ben ouais ma gueule ! On va continuer à proposer des séries, pousser la marque pour la faire connaitre au max, et lancer la dynamique de manière à prendre un rythme constant sur les sorties des nouvelles séries ! Mais personnellement, avant de se disperser (le piège des petits projets comme ça) je pense qu’il faut qu’on se pose dans le game et qu’on choisisse bien nos collabs. On fait déjà marcher la famille en supportant des acteurs locaux des scènes musicales, skate, ou culturelles locales. Et on compte bien enfoncer le clou !