Chronique d’une session d’été à Paris
Chroniques venues d’ailleurs.
Prêts pour l’immersion ? Let’s go !
Après un petit moment, une autre fine équipe fait son apparition sur le spot: les regards se croisent, et quelques « YO » fusent. Les tricks commencent à s’enfiler, faut dire que ces gars là ont du talent. Surtout un, nourrissant sa nonchalance à base de nosebluntslide enchaîné sur flip backtail. La classe. Bon le gars est semble-t-il du genre râleur et il abandonne vite après quelques tentatives infructueuses de on-ne-sait-plus-trop-quoi. Le spot se libère donc de nouveaux et la folie du skate me reprend tout sec. Manque de chance, ma planche casse au bout de 5 minutes sur un nollie 5-0 un peu trop « plongeant ». Bon, la board était déjà bien fissurée, mais ça en fout quand même un coup. heureusement Antoine a la grandeur d’âme de me prêter sa planchette et grâce à lui se sont backtail et back smith qui finissent par être plaqués. Merci l’ami. C’est ce qu’on appelle la solidarité légendaire entre skaters, ouais mon pote !
Après au moins 20 minutes de cruising intensif dans les rues de Paris avec des automobilistes peu enclins à laisser passer une troupe de skaters devant eux, nous voici arrivés à la fameuse adresse. Bon au niveau art, je ne vous donnerais pas d’avis parce qu’on peut pas vraiment dire que je sois un critique hors paire. Léo lui semble apprécier, et venant d’un étudiant de l’école d’art du Louvres c’est déjà bon signe. En revanche une chose sur laquelle nous sommes tous d’accord, c’est la qualité du vin blanc et du vin rouge. Du coup, on décide de rester un peu plus longtemps et après pas mal de « petits » verres, on finit par se détendre. Ça parle de skate, bien entendu, mais aussi de filles, d’art et d’autres trucs sans queues ni têtes.
Au bout d’un moment nous finissons par repartir en direction d’un nouveau vernissage rue Saint Martin, toujours dans le 3e. Malheureusement l’euphorie d’une nouvelle beuverie gratuite n’est que de courte durée : une fois sur place, l’ambiance change du tout au tout, et les petits parisiens hipsters laissent place à de vieux personnages parlant un langage étrange. Mes compères décident toutefois d’aller y faire un tour, en quête d’un quelconque liquide anesthésiant. Mais ils ne resterons pas longtemps à l’intérieur, après avoir reçu les avances d’une dame d’âge avancé. Faut la comprendre en même temps, trois jeunes hommes qui débarquent dans une galerie qui sent le renfermé, ça provoque nécessairement une réaction chimique !
Devant cet échec cuisant, nous commençons à regretter notre précédente expo plutôt bien fournie en alcool gratos. Dépités, nous décidons alors d’aller voir ce qu’il se passe du côté du tout nouveau spot de street de la ville place de la République, en passant d’abord par la case « supermercat » pour acheter quelques ravitaillements bien mérités.
Rédacteur en chef