California Way of Skateboarding, épisode 2: Mission Valley & Robb Field Skateparks
Collaboration spéciale par Zoé
Bélisle-Springer.
Bélisle-Springer.
Episode 2: Mission Valley & Robb Field Skateparks
La semaine dernière je vous faisais
visiter de par mes mots et images Kennedy skatepark à El Cajon.
Cette semaine, je vous amène au Nord de San Diego, mais aussi sur le
bord de la plage. À mon troisième jour de voyage, j’avais déjà un
« Californian soul« , on me prenait pour une locale un peu
partout où j’allais. D’ailleurs, si vous ne connaissez pas Marlena
Shaw, vous devriez. Voici California Soul, juste pour vous mettre
dans le mood dans lequel j’étais là-bas.
visiter de par mes mots et images Kennedy skatepark à El Cajon.
Cette semaine, je vous amène au Nord de San Diego, mais aussi sur le
bord de la plage. À mon troisième jour de voyage, j’avais déjà un
« Californian soul« , on me prenait pour une locale un peu
partout où j’allais. D’ailleurs, si vous ne connaissez pas Marlena
Shaw, vous devriez. Voici California Soul, juste pour vous mettre
dans le mood dans lequel j’étais là-bas.
« You guys up in Quebec are special; a
lot more liberal than the rest of Canada.. plus only you guys can come up with the idea of a bar
with skateboarding ramps in it! »
2e skatepark: 24 juillet: Mission
Valley YMCA Krause Family Skate Park
Emplacement: 3401 Clairemont Drive, San
Diego, California 92117
Diego, California 92117
Pour ne pas répéter mon erreur de la
veille, je regarde les horaires du skatepark de Clairemont avant d’y
aller. Je décide d’y aller vers 1h30 pm. Je passe donc
l’avant-midi à flâner à Balboa Park dans le centre-ville de San
Diego, m’éloignant ainsi du parc. Illogique, je sais.
Le trajet de
bus vers le skatepark me semble interminable, je n’ai vraiment pas
choisi les parcs les plus proches de Mission Valley. Le truc, c’est
qu’on m’a tellement vanté ce parc la veille à El Cajon que
c’est difficile de ne pas aller y faire un tour. Bref, en
descendant de l’autobus 50 vers ULC express, je ne comprends pas
trop où le parc se trouve. Tout ce que l’on voit c’est une école
primaire ou secondaire (ce n’est pas trop clair).
Je marche autour et
BAM! la plus grosse rampe que j’ai vue de ma vie, il n’y a rien
du genre au Québec. Évidemment, puisque j’apprends que c’est la
rampe des X-Games d’Andy McDonald, rampe qu’il a donné au
skatepark. Lui et d’autres riders pros pratiquent là parfois…
mais pas ce jour là malheureusement.
veille, je regarde les horaires du skatepark de Clairemont avant d’y
aller. Je décide d’y aller vers 1h30 pm. Je passe donc
l’avant-midi à flâner à Balboa Park dans le centre-ville de San
Diego, m’éloignant ainsi du parc. Illogique, je sais.
Le trajet de
bus vers le skatepark me semble interminable, je n’ai vraiment pas
choisi les parcs les plus proches de Mission Valley. Le truc, c’est
qu’on m’a tellement vanté ce parc la veille à El Cajon que
c’est difficile de ne pas aller y faire un tour. Bref, en
descendant de l’autobus 50 vers ULC express, je ne comprends pas
trop où le parc se trouve. Tout ce que l’on voit c’est une école
primaire ou secondaire (ce n’est pas trop clair).
Je marche autour et
BAM! la plus grosse rampe que j’ai vue de ma vie, il n’y a rien
du genre au Québec. Évidemment, puisque j’apprends que c’est la
rampe des X-Games d’Andy McDonald, rampe qu’il a donné au
skatepark. Lui et d’autres riders pros pratiquent là parfois…
mais pas ce jour là malheureusement.
Le skatepark sur Clairemont, c’est un
immense parc. Les modules et les rampes sont tous en bois et le reste
est en béton; du fichu de beau béton.
Le parc a des parties plus
débutantes, d’autres parties intermédiaires et finalement des
sections pour les riders plus avancés. En plus de la rampe des
X-Games, le parc a à sa disposition une pool en béton, un gros bowl
en bois et un big air (similaire à celui qu’il y avait au Taz
actuel).
Il y a énormément d’espace et ce n’est vraiment pas
dispendieux (10,00$ / 3hrs pour les non-membres). Il y a aussi un shop, des casiers et une cantine à l’accueil. Tout comme El Cajon,
le casque, les coudières et les genouillères sont obligatoires. La
seule différence, c’est que c’est tellement gros comme parc
qu’il n’y pas vraiment quelqu’un assigné à vérifier que tout
le monde porte bien ses protections.
immense parc. Les modules et les rampes sont tous en bois et le reste
est en béton; du fichu de beau béton.
Le parc a des parties plus
débutantes, d’autres parties intermédiaires et finalement des
sections pour les riders plus avancés. En plus de la rampe des
X-Games, le parc a à sa disposition une pool en béton, un gros bowl
en bois et un big air (similaire à celui qu’il y avait au Taz
actuel).
Il y a énormément d’espace et ce n’est vraiment pas
dispendieux (10,00$ / 3hrs pour les non-membres). Il y a aussi un shop, des casiers et une cantine à l’accueil. Tout comme El Cajon,
le casque, les coudières et les genouillères sont obligatoires. La
seule différence, c’est que c’est tellement gros comme parc
qu’il n’y pas vraiment quelqu’un assigné à vérifier que tout
le monde porte bien ses protections.
Fréquentation typique du parc:
SCOOTERS: jeunes de 6-4 ans à 10-12
ans.
ans.
BMX: 13-15 ans à 28-30 ans
SKATEBOARDS: 15 ans +
Et encore une fois, aucun blader.
Les gens à San Diego sont pour la
plupart très sympathiques et accueillants. Ils sont toujours
partants pour donner des conseils et des trucs. On m’a conseillé
d’aller faire un tour aux parcs de Coronado, Encinatas et de Ocean
Beach. À suivre.
En Californie, les jeunes commencent à skater
tellement jeune; je veux dire, au Taz quand j’y travaillais, je
voyais des jeunes de 6-7 ans rider, mais jamais leur calibre ne
pouvait se mesurer à celui des jeunes Californiens. Disons que la
belle température et l’absence d’hiver et de neige aide à la
cause.
plupart très sympathiques et accueillants. Ils sont toujours
partants pour donner des conseils et des trucs. On m’a conseillé
d’aller faire un tour aux parcs de Coronado, Encinatas et de Ocean
Beach. À suivre.
En Californie, les jeunes commencent à skater
tellement jeune; je veux dire, au Taz quand j’y travaillais, je
voyais des jeunes de 6-7 ans rider, mais jamais leur calibre ne
pouvait se mesurer à celui des jeunes Californiens. Disons que la
belle température et l’absence d’hiver et de neige aide à la
cause.
Après un petit réchauffement dans la
partie street du parc, la session dans le bowl commence. Le bowl
était vraiment tranquille avec seulement un père, son fils et
moi-même qui skations. Après seulement quelques runs, deux riders
locaux se joignent à nous et notre session passe de «mellow» à
«heated».
J’essaie des nouveaux trucs, on me donne des conseils,
on échange sur les différences entre la Californie et Montréal.
C’est d’ailleurs pendant une de ses conversations que je me suis
fait dire après avoir parlé de nos parks et du TRH-Bar : «You guys up in Quebec
are special; a lot more liberal than the rest of Canada right ?» et
aussi «Only you guys can come up with the idea of a bar with
skateboarding ramps in it!». Cet après-midi là fut dans mes
meilleures sessions de skate depuis longtemps. Je suis finalement
sortie du parc avec un genou, un coude et la paume de la main un peu
amochés, mais aussi avec le plus grand des sourires plaqué au
visage.
partie street du parc, la session dans le bowl commence. Le bowl
était vraiment tranquille avec seulement un père, son fils et
moi-même qui skations. Après seulement quelques runs, deux riders
locaux se joignent à nous et notre session passe de «mellow» à
«heated».
J’essaie des nouveaux trucs, on me donne des conseils,
on échange sur les différences entre la Californie et Montréal.
C’est d’ailleurs pendant une de ses conversations que je me suis
fait dire après avoir parlé de nos parks et du TRH-Bar : «You guys up in Quebec
are special; a lot more liberal than the rest of Canada right ?» et
aussi «Only you guys can come up with the idea of a bar with
skateboarding ramps in it!». Cet après-midi là fut dans mes
meilleures sessions de skate depuis longtemps. Je suis finalement
sortie du parc avec un genou, un coude et la paume de la main un peu
amochés, mais aussi avec le plus grand des sourires plaqué au
visage.
Verdict:
SKATEPARK PLUS QUE RECOMMANDÉ.
SKATEPARK PLUS QUE RECOMMANDÉ.
Un MUST.
***$*$*$*$*$*$*$$*$*$*$*$*$*$*$*$$*$*$*$*$*$***
« Le parc gratuit et non supervisé »
« Le parc gratuit et non supervisé »
3e skatepark: 25 juillet: Robb Field /
Ocean Beach Skatepark
Emplacement: 2525 Bacon St, San Diego,
California 92107
California 92107
Un parc non payant, non supervisé et
près de la plage ? On parle de Robb Field Skatepark plus communément
appelé “OB Park” chez les riders locaux. Le parc a tout de même
des heures d’ouvertures (ouverture à 10h am et fermeture au
coucher du soleil) et est clôturé de manière à ce que les gens
respectent vraiment ces heures.
près de la plage ? On parle de Robb Field Skatepark plus communément
appelé “OB Park” chez les riders locaux. Le parc a tout de même
des heures d’ouvertures (ouverture à 10h am et fermeture au
coucher du soleil) et est clôturé de manière à ce que les gens
respectent vraiment ces heures.
À partir de où je résidais à San
Diego, me rendre à Ocean Beach équivalait à 1h15 de transport en
commun (trolley et bus).
Le hic; la veille à Clairemont, je ne sais
pas trop ce qui est arrivé, mais mon genou droit en a écopé (je
n’avais pourtant aucune douleur au genou droit, plutôt à celui de
gauche en quittant le parc) et le matin du 25 juillet, plier et
déplier mon genou était presque mission impossible. Cela étant
dit, je ne pouvais pas abandonner mon voyage de skate comme ça.
J’étais déterminée à rider quand même et à visiter d’autres
parks autant à San Diego qu’à San Francisco.
Alors, je suis allée
à Ocean Beach malgré tout et j’ai bien beurré mon genou d’antiphlogistine; question de ne plus rien sentir… ou presque.
Diego, me rendre à Ocean Beach équivalait à 1h15 de transport en
commun (trolley et bus).
Le hic; la veille à Clairemont, je ne sais
pas trop ce qui est arrivé, mais mon genou droit en a écopé (je
n’avais pourtant aucune douleur au genou droit, plutôt à celui de
gauche en quittant le parc) et le matin du 25 juillet, plier et
déplier mon genou était presque mission impossible. Cela étant
dit, je ne pouvais pas abandonner mon voyage de skate comme ça.
J’étais déterminée à rider quand même et à visiter d’autres
parks autant à San Diego qu’à San Francisco.
Alors, je suis allée
à Ocean Beach malgré tout et j’ai bien beurré mon genou d’antiphlogistine; question de ne plus rien sentir… ou presque.
Robb Field park n’a pas de règlements
officiels à part bien sûr les règles de base d’un skatepark. Le
port de l’équipement de protection est fortement suggéré par une
pancarte, mais justement, c’est une pancarte. Pour avoir jasé avec
les locaux à Clairemont, on me dit que le park était géré
par du privé à l’origine et que certes la ville avait aidé à
financer le tout, mais aujourd’hui le parc était délaissé
et plus ou moins entretenu. Le manque d’entretien a paru
immédiatement.
Le béton compte plus d’une craque et pourrait
vraiment profiter d’un aplanissement. C’est dommage, parce que
c’est un beau coin et il est situé littéralement à 10 minutes de
la plage ‘oh tant réputée’ pour ses surfeurs. Je comparerais ce
parc à notre parc Jarry qui lui aussi profiterait grandement d’une
prise en charge et d’un makeover.
officiels à part bien sûr les règles de base d’un skatepark. Le
port de l’équipement de protection est fortement suggéré par une
pancarte, mais justement, c’est une pancarte. Pour avoir jasé avec
les locaux à Clairemont, on me dit que le park était géré
par du privé à l’origine et que certes la ville avait aidé à
financer le tout, mais aujourd’hui le parc était délaissé
et plus ou moins entretenu. Le manque d’entretien a paru
immédiatement.
Le béton compte plus d’une craque et pourrait
vraiment profiter d’un aplanissement. C’est dommage, parce que
c’est un beau coin et il est situé littéralement à 10 minutes de
la plage ‘oh tant réputée’ pour ses surfeurs. Je comparerais ce
parc à notre parc Jarry qui lui aussi profiterait grandement d’une
prise en charge et d’un makeover.
Autrement, OB park a aussi bien sûr la
réputation qu’il s’est fait donné avec les années,
c’est-à-dire la réputation d’avoir des dealers et des junkies
qui y traînent. À l’heure où j’y suis allée, je n’en ai pas
vu un seul. Peut-être ne sortent-ils seulement quand le soleil se fait absent.
réputation qu’il s’est fait donné avec les années,
c’est-à-dire la réputation d’avoir des dealers et des junkies
qui y traînent. À l’heure où j’y suis allée, je n’en ai pas
vu un seul. Peut-être ne sortent-ils seulement quand le soleil se fait absent.
Fréquentation typique du parc:
SCOOTERS: jeunes de 9 à 12 ans.
BMX: 14-15 ans à 18-19 ans
SKATEBOARDS: 12 ans +
Et encore une fois, aucun blader.
Décidément, le blade n’est vraiment pas un sport populaire à San
Diego. En contrepartie, les scooters… il y en a absolument partout.
Décidément, le blade n’est vraiment pas un sport populaire à San
Diego. En contrepartie, les scooters… il y en a absolument partout.
Contrairement aux deux autres parks que
j’ai fréquentés la veille et l’avant-veille, les gens qui
fréquentent Ocean Beach skatepark sont non seulement plus vieux,
mais aussi vraiment plus dans leur petite bulle et n’ont pas
vraiment tendance à se mêler à d’autres personnes que les gens
avec qui ils sont venus rider. Cela étant si bien sûr ils sont
venus à plusieurs. Par contre, c’est le premier park où j’ai vu
non pas une, mais deux filles rider.
j’ai fréquentés la veille et l’avant-veille, les gens qui
fréquentent Ocean Beach skatepark sont non seulement plus vieux,
mais aussi vraiment plus dans leur petite bulle et n’ont pas
vraiment tendance à se mêler à d’autres personnes que les gens
avec qui ils sont venus rider. Cela étant si bien sûr ils sont
venus à plusieurs. Par contre, c’est le premier park où j’ai vu
non pas une, mais deux filles rider.
L’ambiance n’étant pas celle que
je préférais, j’ai décidé de ne pas y rester trop longtemps et
de profiter du restant de l’après-midi pour aller jusque sur l’île
de Coronado et voir ce que ce skatepark là me réservait comme surprises.
On me l’avait vanté à Clairemont lui aussi; je me devais d’aller
vérifier le pourquoi de la chose.
je préférais, j’ai décidé de ne pas y rester trop longtemps et
de profiter du restant de l’après-midi pour aller jusque sur l’île
de Coronado et voir ce que ce skatepark là me réservait comme surprises.
On me l’avait vanté à Clairemont lui aussi; je me devais d’aller
vérifier le pourquoi de la chose.
Mais Coronado, je vous raconte ça la
semaine prochaine.
semaine prochaine.
Verdict:
Sympathique
SKATEPARK CORRECT.
Sympathique
entre amis, mais loin d’être dans mon top.
Antoine GAUTIER
Web Development, Editing & Visual Effects
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