The Man Who Souled the World
Pour cette édition de « La p’tite vidéo du Vendredi », on s’est dit qu’on allait allier l’utile à l’agréable en vous proposant un documentaire sur l’histoire du skateboard moderne.
Et pour le coup, on a pas eu à aller le chercher bien loin, le docu. « The Man Who Souled the World » est l’un des plus mythiques d’entre eux, car il a pour principe d’exposer au grand jour les dessous de l’un des personnages les plus influents de l’histoire du skate tel que nous le connaissons aujourd’hui:
STEVE ROCCO.
Si vous ne connaissez pas ce nom là, il est grand temps de parfaire votre connaissance mes petits. Parce que Steve Rocco, même si on en entend rarement parler aujourd’hui, a fondé à la fin des années 80 LA compagnie de skate multinationale par excellence, World Industries.
Certes, aujourd’hui cette marque ne fait plus vraiment rêver, avec des produits bas de gamme, une logique de distribution sans réelle distinction et avec un team sous médiatisé …
Mais à l’époque, World Industries a vraiment marqué les esprits, étant basée à l’origine sur un univers des plus subversif, voir carrément corrosif. Des coups bas fait au ténors de l’industrie à l’époque (Powell Peralta et Sims notamment), des graphiques choquants, des team riders incontrôlables, le tout agrémenté de pubs venimeuses. Rien que le nom, World Industries, a crée la polémique avec son ton plus qu’ironique.
Bref, cette marque, et les autres qui en ont découlé, ont réellement connu un âge d’or au cours des années 90, avec à peu près toutes les légendes du skateboard. Natas Kaupas, Mark Gonzales, Danny Way, Kareem Campbell, Daewon Song, Eric Koston, Guy Mariano, Rick Howard, Mark Carroll … la site est vraiment longue.
Pour résumé, malgré une fin de vie quelque peu chaotique, World Industries et Steve Rocco ont réellement participé avec que le skate prenne un tournant complément street, en produisant des boards faites pour ça, en véhiculant un image moins conventionnelle et plus fun, et en modifiant aussi le paysage des médias de l’époque (lancement de Big Brother Magazine).
On vous invite plus que fortement à prendre le temps de mater ce documentaire. Franchement, même si vous le regarder petits bouts par petits bouts, vous ne le regretterez pas. Un vrai morceau d’histoire à déguster tout doucement, comme du bon vin.
Royep
Rédacteur en chef
Rédacteur en chef